Prix de revient du kWh photovoltaïque
Le prix de revient du kWh dépend en première approximation des données suivantes :
- L'investissement initial par watt crête (I en €/Wc)
- Energie annuelle produite par un watt crêtre (fonction de l'irradiation annuelle dans le plan des modules et du rendement l'installation et/ou de l'énergie réellement consommée) (Nh en Wh/ Wc ou heure)
- De la maintenance (Kem = maintenance annuelle / investissement iniitial)
- Du coût de l'argent (taux d'actualisation t) et de la durée de vie de l'installation PV (n)
- Energie annuelle produite par un watt crêtre (fonction de l'irradiation annuelle dans le plan des modules et du rendement l'installation et/ou de l'énergie réellement consommée) (Nh en Wh/ Wc ou heure)
- De la maintenance (Kem = maintenance annuelle / investissement iniitial)
- Du coût de l'argent (taux d'actualisation t) et de la durée de vie de l'installation PV (n)
Ces 2 derniers points permettent de calculer le facteur d'actualisation, prenons 6% pour le taux d'actualisation "t"et 20 ans pour la durée de vie "n" en année. Le facteur d'actualisation Ka se calcule comme suit :
La formule donnant le prix de revient du kWh en € en fonction des différentes données est la suivante :
(Formule de la méthode TEC de Bernard Chabot /ADEME)
Avec ces moyens de calcul du prix de revient de l'énergie électrique, comparons l'électricité d'origine photovoltaïque et celle d'origine nucléaire.
Le tableau ci-dessus montre clairement ce qui pénalise l'énergie photovoltaïque. D'abord, un nombre d'heures de fonctionnement par an à puissance nominale de 1 000 pour le PV contre 7 000 pour les centrales nucléaires, pénalise d'un facteur 7 le photovoltaïque. Impossible d'y remédier en France où l'ensoleillement est moyen (1 000 heures) et même les pays disposants d'un très bon ensoleillement
(2 000 à 2500 heures) ne peuvent rivaliser. Autre point, l'investissement initial encore très élevé.
Cas des systèmes photovoltaïques autonomes :
Comme pour les systèmes connectés au réseau, le prix de revient du kWh dépend entre autre de :
- l'investissement initial auquel il faut ajouter le coût des batteries et l'éloignement
- la production en énergie (fonction de l'irradiation annuelle dans le plan des modules et du rendement de l'installation et/ou de l'énergie réellement consommée).
- la maintenance
- le coût de l'argent (taux d'actualisation)
- la durée de vie de l'installation PV
- l'investissement initial auquel il faut ajouter le coût des batteries et l'éloignement
- la production en énergie (fonction de l'irradiation annuelle dans le plan des modules et du rendement de l'installation et/ou de l'énergie réellement consommée).
- la maintenance
- le coût de l'argent (taux d'actualisation)
- la durée de vie de l'installation PV
Ces 2 derniers points permettent de calculer le coefficient d'actualisation
Pour un système connecté au réseau de 1kWc avec des modules PV de rendement 10% (surface = 10 m²) et 20 kWh de batterie (pour 10 jour d'autonomie adapté à cette puissance), cela fait un investissement de 8 000 € en 2003 (8 €/Wc) et un prix de revient de 2,8 € / kWh .
Note : un système PV pour un site isolé est dimensionné pour les conditions les plus défavorables, c'est-à-dire décembre (1 kWh/j en moyenne en France). Le reste de l'année, l'énergie produite en plus n'est pas utilisée. L'énergie réellement consommée pour un système autonome est donc moindre que celle produite par un système connecté au réseau.
Le problème du coût est peut être moins important pour les sites isolés dans les pays développés où la connexion au réseau reste onéreuse du fait de l'éloignement et où l'énergie électrique produite peut être utilisé de façon rationnelle en sensibilisant au gaspillage et en utilisant des appareils électriques économes en énergie mais plus chers à l'achat. Les systèmes photovoltaïques, bien que chers, sont plus abordables pour un marché solvable, le cas échéant, le FACE existe.
Par contre, dans les pays en voie de développement, ou le réseau est ou peut être inexistant, l'électrification par des systèmes photovoltaïques reste onéreuse.
Le problème du coût est peut être moins important pour les sites isolés dans les pays développés où la connexion au réseau reste onéreuse du fait de l'éloignement et où l'énergie électrique produite peut être utilisé de façon rationnelle en sensibilisant au gaspillage et en utilisant des appareils électriques économes en énergie mais plus chers à l'achat. Les systèmes photovoltaïques, bien que chers, sont plus abordables pour un marché solvable, le cas échéant, le FACE existe.
Par contre, dans les pays en voie de développement, ou le réseau est ou peut être inexistant, l'électrification par des systèmes photovoltaïques reste onéreuse.
Source: Ines
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